Intervention de Christian Peskine, directeur scientifique pour les mathématiques du Département SPM du CNRS, et Michel Enock, chargé de mission au même Département. La première chose exprimée par C. Peskine est que le boulot réalisé au sein de Mathrice est remarquable. Il fallait quand même le noter ! (Bravo Joël et Bernard !). La constitution d'une UMS, à l'image de la cellule MathDoc et de son succès en numérisation de documents mathématiques, n'est pas possible aujourd'hui. La recherche d'un partenaire universitaire avec qui établir ce projet n'a pas abouti. Aucune solution suffisamment solide n'a été trouvée à ce jour. En attendant la possibilité de formation d'une UMS, l'idée est donc de créer un GDS, Groupement De Services (sans doute le premier !), sur le modèle des groupes de recherche du CNRS (GDR). La définition officielle du GDS parle d'un objectif commun de service et d'une coordination de tout ou partie des moyens des des unités (ou fraction d'unités) regroupées au sein de ce GDS. C'est le moyen de définir un projet avec un responsable clairement identifié, et un cadre suffisamment large "pour en faire ce que l'on veut". Le GDS regroupe des personnes qui restent affectées à leurs labos respectifs et chaque unité conserve son individualité propre. Cette création, valable quatre ans renouvelables, suppose la constitution d'un dossier définissant le rôle et les objectifs du GDS. Ce dossier doit être le fruit des réflexions de tous les membres de la liste (et pas seulement Joël et Bernard !). L'intérêt de ce GDS est d'officialiser la structure Mathrice, et de lui conférer une autorité auprès de ces partenaires (voir la question qui a été faite à Joël à Rouen sur son rôle lors de son intervention sur les problèmes réseau du labo de Rouen). La déclaration de ce GDS est un acte solidifiant, "politique", préparatoire à l'UMS. D'autre part, des crédits seront affectés au groupement, permettant le financement des rencontres, l'achat des licences ... de façon claire et officielle. Le directeur de ce GDS (Joël) est nommé par le directeur général du CNRS. Les membres du GDS restent affectés à l'unité dont ils relèvent. Le problème qui a été soulevé est le risque de tendre vers l'infogérance des systèmes informatiques des laboratoires de mathématique. C. Peskine se positionne clairement contre cette dérive, mais il faudra rester vigilant sur ce point au cours des prochaines années. Par ailleurs, il a été noté, après de nombreuses questions/réponses : 1) Le RNBM (Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques) va probablement évoluer pour constituer, lui aussi, un GDS. 2) La constitution du GDS devrait permettre au département SPM de mieux cerner les moyens informatiques (hommes, machines, réseau ...) dont dispose chaque laboratoire de mathématiques. 3) Le dossier sera examiné à la session d'automne (28-30 octobre) du comité national, pour création janvier 2004. Il faut donc, en particulier pour des raisons de secrétariats, que le dossier soit bouclé pour fin juin 2003. Ce dossier comprendra au moins une partie "bilan" de ce qui existe déjà, une partie "état des lieux" (cf point ci-dessus), et une partie "projets", après discussion et choix entre nous de quels projets on s'engage à mener (cad au moins à expérimenter) et de qui en assume la coordination effective. A noter que bien que les textes existent, il n'y a jamais eu encore de création de GDS au CNRS. Nous n'avons donc pas d'exemple et expérience sur lesquels on pourrait s'appuyer. 4) L'appartenance à un GDS CNRS nécessite l'accord des autorités de tutelles (Président d'Université pour la plupart d'entre nous). Un pointeur utile (l'article 4 donne le statut du GDS) : http://www.sg.cnrs.fr/daj/1reglementation/021287.htm Il conviendra donc que chaque membre de Mathrice, au besoin accompagné de son directeur de labo CNRS, prenne rendez-vous avec son président d'université pour lui annoncer la nouvelle, et lui demander une signature l'autorisant à prendre part à ce GDS. Ceci est bien sûr valable pour les personnes CNRS (ITA) comme pour les personnes Universités (IATOS/ITARF).